Le Défi Jeunes Marins 2000 : événements de Brest
et Douarnenez du 12 au 22 juillet 2000.
Objectifs du Défi :
Concours proposé par le Chasse-Marée en 1996.
Transmettre aux jeunes le sens marin.
Souligner l'esthétique et redonner vitalité au patrimoine maritime français en alliant jeunesse et yole 1796.
Se familiariser à des domaines aussi variés que la charpente marine, la corderie, ou le chant de marin !
30 yoles françaises sont construites. Des jeunes de tous horizons issus de milieux étrangers au monde maritime sont amenés par le défi à naviguer et régater ensemble.
Outre que la yole est un très élégant et très rapide bateau voiles-avirons, c'est un instrument d'initiation idéal à la mer et à la vie d'équipage.
Les régates, les facéties adolescentes, la découverte du patrimoine et des sensations maritimes sont autant de bonheurs partagés et de souvenirs impérissables.
Déroulement :
BREST :
12 au 14 juillet : Les yoles rejoignent les quais de Brest après un mémorable trait d'aviron. L'arrivée se fait d'une manière triomphale dans la Penfeld en fête.
Les yoles se montrent dans toute leur beauté lors des lancements de Fraternité (Brest), du Traict (Mesquer), et de Audouce (Troyes) et d'une parade nocturne.
Le 14 juillet marque l'ouverture des épreuves officielles : régates périlleuses aviron et voiles-avirons.
Grutage des yoles puis découverte de Douarnenez, un petit port chaleureux, pour la suite des festivités.
DOUARNENEZ :
17 juillet : régate de 2 miles à l'aviron en ligne droite dans l'Anse du Guet. Effort intense mais l'équipage tient bon notamment les plus jeunes ( Cathia et Océane finissent même l'épreuve coordonnées toutes les deux sur le dernier aviron). Puis, promenade à la rencontre de l'armada venue de Brest. En tirant des bords nous passons sous l'étrave de grands voiliers en train de ferler leurs voiles, c'est inoubliable.
18 juillet : épreuve voiles-avirons.Malgré un très bon départ une erreur tactique nous enlève la victoire.
19 juillet : régate voiles-avirons annulée à cause d'un faux départ mais les équipages qui se sont donnés «à fond» ne sont pourtant informés que par l'absence de ligne d'arrivée. Cette mésaventure soude définitivement les yoleurs unis dans un même mécontentement : une bouée de course est capturée et escortée jusqu'au port dans un vrombissement de cornes de brume.
20 juillet : - Concours de chant de marin bien que non sélectionnés. Nous entonnons donc de bonne heure le Forban et un hymne écrit pour l'occasion « Et vogue Fidélité ! ».
- Epreuve de matelotage.
- Puis deux régates voiles-avirons pour compenser l'annulation de celle de la veille. Les leçons des précédentes manches commencent à porter leurs fruits: départs impeccables, manoeuvres rapides, changements de la voile à l'aviron et inversement sans difficulté, et grande concentration (rater un virement peut-être fatal). Finalement, nous creusons un écart décisif grâce à la dextérité de notre chef de bord. Nous franchissons la ligne d'arrivée en tête, exultons de joie, sautons à l'eau de bonheur puis rentrons au port partager cette victoire l'équipage entièrement réuni.
21 juillet : Surprise dans les journaux : nous avons gagné au classement général des régates de Douarnenez . Le soir, le repas des équipage réunit dans la criée de port tous les marins pour la dernière soirée des festivités de Douarnenez.
Nous quittons Douarnenez des souvenirs pleins la tête, des émotions pleins le coeur, avec l'honneur et la fierté de rentrer en Normandie en ayant remporté plusieurs prix du Défi...